“André Saraiva : A graffiti Life” est une monographie qui ressemble à son auteur. André est un artiste protéïforme : peintre et graffeur, jet-setteur, entrepreneur et voyageur infatigable, il marque les nuits et les murs de Paris, New York, Shanghai ou Tokyo depuis plus de trente ans.

Le livre publié par Rizzoli New York se lit comme l’histoire d’un perpétuel bouillonnement créatif. Après une introduction par Virgil Abloh, le créateur qui a révolutionné le luxe et les liens entre street art et mode avec sa marque Off White puis à la direction artistique de Louis Vuitton homme, “André Saraiva : A Graffiti Life” s’ouvre par les faits d’arme du jeune André : des fac-similés de ses convocations au commissariat ou au tribunal correctionnel pour les “détériorations” dues à ses Mr. A qui se multipliaient déjà, avec leurs longues jambes et chapeaux haut de forme sur les murs de Paris.

Entre les différents chapitres qui révèlent l’étendue de son champs d’action et de ses réalisations (Graffiti, Drawings, Paintings, Posters, Cities, Exhibitions, Collaborations, Places), surgissent des pop-ups de papier tendres et colorés, traduisant un travail continu sur le volume, celui des villes. Des photos de ses graffitis dans toutes les capitales du monde sont autant de lettres d’amour pour toujours à ses bien-aimées et à ses amis. Une communauté internationale et créative que le livre donne envie de retrouver pour une nuit de fête, dans l’un des divers lieux créés par André, comme le Café Henrie à New York, l’Hôtel Amour à Paris, Le Baron à Tokyo, ou Paul & André à Los Angeles.

Une  carrière artistique comme une épopée colorée et joyeuse à travers le monde, qui révèle trente ans de mode, d’art et de tendance avec ses amis créateurs : Jennifer Eymère, Lionel Bensemoun, Marc Newson, M/M Paris, Olivier Zahm, Olympia Le-Tan, Sarah Andelman etc.